Cie les Affamés

le théâtre comme on l'aime...

RUE DE LA RÉ
satire loufoque qui ne manque pas d'airs…
une comédie de Laurent Andary
assisté de Fanny Corbasson et Gilles Droulez

mise en scène Gilles Droulez, création lumière Denis Guex
avec Laurent Andary, Fanny Corbasson et Gilles Droulez

Spectacle tout public à partir de 9 ans
- durée 70 mn - production 2024

Représentations
5, 8 et 15 août 2024 à 21h30, festival "théâtre au musée" du Mas Daudet
20 août 2024 21h les mardis de Joyeuse
19 septembre à 20h30 au ciné-théâtre Jaurès d'Argeles sur mer
21 septembre à la salle polyvalente de Vernon

À l’approche des élections, une question est sur toutes les lèvres. Qui sera le prochain président ? Un politicien du sérail, comme d’habitude ? À moins que Mariolle, citoyen ordinaire, individu lambda, ne crée la surprise - l’énorme surprise ? Cette candidature improbable, comme un grain de sable dans des rouages bien huilés, va provoquer une effervescence inattendue. Et voilà que toute la société, depuis les élites dans leur tour d’ivoire jusqu’au bistrot de quartier, s’agite, cogite et s’écharpe autour des enjeux les plus brûlants du moment : la démocratie, l’environnement, les rapports sociaux…

Une fable contemporaine, ponctuée de classiques de la chanson française détournés, où toute ressemblance avec la situation actuelle de nos démocraties occidentales est évidemment fortuite.

Nous avons voulu, dans le cadre de notre festival "théâtre au musée du Mas Daudet", nous amuser à créer une comédie sur ce qui tient le plus à coeur le peuple français les élection présidentielles.
Une farce sur l'état de notre belle démocratie…

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Résidence de création

du 22 au 27 octobre 2023 en Ardèche méridionale
du 3 au 7 janvier 2024 en Ardèche méridionale
du 19 au 23 février 2024 en Ardèche méridionale
du 15 au 19 avril 2024 en Ardèche méridionale
L’intention

Aujourd’hui, malgré l’abondance des informations (médias, internet), le débat d’idée semble de plus en plus compliqué. Un fossé toujours plus grand se creuse entre les cercles de pouvoir et la population. La question de la censure se pose à nouveau avec, entre autres, les réseaux sociaux. Certains sujets sont devenus tellement clivants qu’il paraît impossible de pouvoir en discuter sereinement.
Refusant cette fatalité, nous voulons aborder ces sujets, avec un regard critique mais sans parti-pris. L’angle choisi : l’humour, l’auto-dérision, nous permet de prendre de la distance, de dédramatiser les questions les plus chaudes pour rendre à nouveau possible la réflexion et le débat.

Les chansons nous aident à mettre des mots simples sur notre quotidien, le rire permet de dévoiler nos travers et nos contradictions. Voilà les ingrédients pour remettre à notre modeste mesure un peu d’huile dans les rouages grippés de notre société.

EXTRAIT

CHARLES-HUBERT : La rue de la ? République ? Sorry, man, je vois pas.

MARIOLLE : Ça me dis quelque chose, mais ce n’est pas la porte à côté, je crois.

CEDILLE : Allez voir le plan à l’arrêt de bus, juste là, il doit y avoir une ligne pour vous conduire là-bas. Faut profiter des services publics tant qu’il y en a encore un peu.

CHARLES-HUBERT : Bonjour le service public !

MARIOLLE : Quoi ?

CHARLES-HUBERT : Non rien, mais en l’occurrence c’est plus du PPP.

MARIOLLE : ?

CHARLES-HUBERT : Du Public Private Partnership.

MARIOLLE : Hein ?

CHARLES-HUBERT : Un partenariat public privé, quoi.

MARIOLLE : Voilà, quand tu veux. C’est si compliqué de le dire en français ?

CHARLES-HUBERT : Franchement, les bus… Check l’appli en reel time alors, en temps réel, parce que, entre les retards et les grèves… Moi j’opterais plutôt pour un service de VTC, de Véhicule de Transport avec Chauffeur ; c’est rapide, relax, tu te laisses driver.

CEDILLE : Bonjour l’empreinte écologique ! Vaut mieux y aller en trottinette électrique. Y en a plein dans toutes les villes, que tu peux emprunter pour une bouchée de pain sans gluten.
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Chanson (sur l’air de «laisser-moi danser Dalida)

Laissez-moi rêver
Laissez-moi
Laissez-moi rêver d’changer de société
Laissez moi
Laissez-moi rêver (Mariolle)
Laissez-moi (T’es drôle)
Aller jusqu’au bout du rêve
Mariolle, d’où te vient cette idée folle
T’es drôle, de croire que t’as les épaules
De t’présenter, tout au sommet

Moi, je vise la présidence
Je dis que oui j’ai toutes mes chance
Je dis que si t’éteins la télé
Comme si les nouvelles
Cessaient d’exister

Moi, je veux essayer de faire
Quelqu’chose de mieux, quelqu’chose que j’préfère
J’vais prendr’ le temps d’écrire mon programme
D’écrire une trame, c’que je veux
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